En conférence de presse aujourd’hui avec les médias régionaux, le chef des Pekuakamiulnuatsh (Montagnais du Lac-Saint-Jean), M. Gilbert Dominique, et le grand chef du Conseil de la nation huronne-wendat, M. Max « Oné Onti » Gros-Louis, ont uni leurs voix afin de dénoncer les fausses allégations de conflit entre les deux nations à propos des activités de chasse dans la réserve faunique des Laurentides.< En conférence de presse aujourd’hui avec les médias régionaux, le chef des Pekuakamiulnuatsh (Montagnais du Lac-Saint-Jean), M. Gilbert Dominique, et le grand chef du Conseil de la nation huronne-wendat, M. Max « Oné Onti » Gros-Louis, ont uni leurs voix afin de dénoncer les fausses allégations de conflit entre les deux nations à propos des activités de chasse dans la réserve faunique des Laurentides.
Ils ont soutenu que la chasse pratiquée dans cette partie du territoire s’est toujours déroulée de façon structurée et respectueuse et que jamais la population d’orignaux de ce secteur n’a été mise en danger de quelque façon que ce soit.

« Contrairement à ce qui a été véhiculé dans certains médias, il n’y a pas de guerre entre les Pekuakamiulnuatsh et les Hurons-Wendat relativement à la chasse à l’orignal dans la réserve faunique. Par ailleurs, nos activités ne se sont jamais faites et ne se feront jamais au détriment de la préservation du patrimoine faunique », a indiqué le chef M. Gilbert Dominique.

« Depuis plusieurs générations, nos nations se côtoient et se respectent. Nous avons toujours été de bons alliés et voisins et il n’y a aucune raison pour que nos relations se détériorent. Nous sommes mutuellement convaincus de l’importance et de la nécessité de travailler ensemble sur des projets structurants, en respect et en partenariat avec nos voisins québécois », a mentionné pour sa part le grand chef M. Max « Oné Onti » Gros-Louis.

Le chef de Mashteuiatsh et son homologue de Wendake ont réitéré leur volonté de poursuivre le dialogue entre les deux nations à propos de l’utilisation commune de cette portion du territoire pour la pratique d’activités traditionnelles et sur d’éventuels projets communs de partenariat.

Au cours de la récente saison de chasse 2004 dans la réserve faunique des Laurentides, 79 orignaux ont été abattus par des chasseurs autochtones (Ilnuatsh et Hurons-Wendat), comparativement à 222 par les autres chasseurs québécois (selon le ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs). La population d’orignaux est estimée à 1 900 dans la réserve faunique des Laurentides.