Le chef des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique, accueille favorablement mais avec prudence le rapport du Groupe de travail sur la forêt qui a été rendu public le 12 octobre dans le cadre du suivi du Sommet économique régional.

Voici ses déclarations :

« Je tiens à saluer le travail effectué par les représentants de divers groupes de la région qui nous permet aujourd’hui d’évaluer des propositions concrètes et réfléchies visant une gestion moderne, efficace et prévisible de la forêt. »

« Pekuakamiulnuatsh Takuhikan va prendre le temps d’analyser plus en profondeur l’ensemble des recommandations proposées dans l’esprit de trouver des solutions de gestion favorisant l’équilibre et le respect des droits de notre Première Nation, notamment en ce qui concerne la pratique de nos activités traditionnelles, le cadre de négociation d’un futur traité et l’enjeu de la protection du caribou forestier. »

« J’exprime une certaine inquiétude par rapport aux pressions qui pourraient s’exercer sur les forêts situées plus au sud de la limite nordique des forêts attribuables. Je comprends bien l’objectif sur le plan économique et régional d’augmenter la possibilité forestière, mais la mise en œuvre de solutions devra se faire en tenant réellement compte des impacts. »

« Dans l’optique que le régime forestier québécois soit bien perçu comme respectueux des droits des Premières Nations, je réitère le message que le gouvernement du Québec a tout intérêt à convenir et à privilégier les ententes de gré à gré avec les Premières Nations. En plus de l’acceptabilité sociale d’un projet, ces ententes favorisent un équilibre entre la prise en compte et la protection des aspects environnementaux, des pratiques traditionnelles et des retombées socioéconomiques. »