« En cette Journée nationale d’action visant à sensibiliser la population canadienne sur les principaux enjeux qui interpellent les Premières Nations, je tiens à réitérer la volonté de la Première Nation que je représente de poursuivre la démarche de négociation en vue de la conclusion prochaine d’un Traité, et ce, en continuant à privilégier notre approche visant la reconnaissance et l’exercice de nos droits. Mais pour y parvenir, nous entendons faire en sorte que la progression de la négociation s’accentue », a affirmé le chef des Pekuakamiulnuatsh (Montagnais du Lac-Saint-Jean), Gilbert Dominique.< « En cette Journée nationale d’action visant à sensibiliser la population canadienne sur les principaux enjeux qui interpellent les Premières Nations, je tiens à réitérer la volonté de la Première Nation que je représente de poursuivre la démarche de négociation en vue de la conclusion prochaine d’un Traité, et ce, en continuant à privilégier notre approche visant la reconnaissance et l’exercice de nos droits. Mais pour y parvenir, nous entendons faire en sorte que la progression de la négociation s’accentue », a affirmé le chef des Pekuakamiulnuatsh (Montagnais du Lac-Saint-Jean), Gilbert Dominique.

À titre de signataire de l’Entente de principe d’ordre général du Conseil tribal Mamuitun mak Nutashkuan ratifiée en mars 2004, la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh considère que la négociation constitue encore et toujours le moyen le plus porteur d'avenir. Par ailleurs, selon le chef Dominique, « l’Entente de principe d’ordre général trace la ligne dans l’optique d’une nouvelle génération de traité à titre de première entente dans l’histoire des négociations entre les Premières Nations et le gouvernement du Canada établie sur la base de la reconnaissance des droits et non leur extinction ».

À cet égard, signalons que la politique sur les négociations territoriales globales du gouvernement fédéral qui date de 1973 a toujours pour conséquence l’extinction des droits des peuples autochtones plutôt que leur reconnaissance. Cela signifie que l’entente de principe dont Mashteuiatsh est signataire peut être qualifiée de novatrice, puisqu’elle ouvre la voie à la reconnaissance des droits des Premières Nations.

« Pour nous, l’ouverture, le partenariat, l’innovation et le développement durable sont des options gagnantes permettant d’établir des ponts et de tisser des alliances entre nos sociétés respectives et c’est la voie que la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh entend continuer à privilégier », a affirmé le chef Dominique.

Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean profite également de cette Journée nationale d’action pour inciter le gouvernement fédéral à revoir son approche en matière de fiscalité, de développement social et économique et de financement global des programmes et services destinés aux Premières Nations afin que ces derniers tiennent compte de la réalité et de l’évolution des besoins, notamment celui d’accéder à une plus grande autonomie. Ces éléments sont considérés comme des atouts majeurs dans l’établissement d’une nouvelle relation fondée sur l’amélioration notable des conditions de vie de nos sociétés et la reconnaissance de notre spécificité.

Le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean est l’organisation politique qui représente les membres de la bande des Montagnais du Lac-Saint-Jean.

Note : Il est important de distinguer les négociations territoriales globales des revendications particulières. Les négociations territoriales globales visent à résoudre les questions liées aux droits et au titre autochtones dans les territoires qui n’ont pas fait l’objet d’un traité ou d’un accord. Quant au processus touchant les revendications particulières, il a pour but de résoudre les griefs passés qui sont liés à l’administration des terres et des autres biens des Premières Nations.